La sérine est largement distribuée dans les produits alimentaires, mais la vitamine B 12, la cyanocobolamine, pratiquement absente des végétaux, est nécessaire à son absorption normale.
Vous devez savoir que pendant le processus de cuisson, la quantité de sérine (ainsi que d'autres acides aminés) dans le produit change. Par exemple:
• La sérine dans le ragoût est 10 % supérieure à celle de la viande frite et 35 à 40 % supérieure à celle de la viande crue ;
• La sérine dans le poisson cuit (bouilli, au four) est de 25 à 30 % plus élevée que dans le poisson cru ;
• Lors de la cuisson des œufs, la quantité de sérine ne change pas, mais dans les œufs frits, elle est de 5 à 10% supérieure et dans les œufs brouillés - de 15 à 20% inférieure à celle des crus;
• Dans la viande brune de volaille (poulet, dinde, etc.), la sérine est légèrement supérieure à celle du blanc et dans la volaille frite - 10% de plus que dans le cru;
• La sérine (ainsi que d'autres acides aminés) est absorbée par les produits végétaux à 80 %, c'est pourquoi un coefficient de 0,2 a été introduit
• Les légumineuses et les céréales ne sont pas consommées crues, mais sous forme de bouillies, le rapport grains/eau est de 1:2 pour les légumineuses et de 1:3 pour les céréales, plus le facteur de digestibilité ajouté.
En conséquence, avec une bonne teneur en acides aminés dans les légumineuses, pour obtenir la norme quotidienne, elles doivent être consommées en quantités folles (un demi-kilo ou plus). Il faut dire qu'il y a seulement un siècle, les gens mangeaient comme ça, mais ils dépensaient aussi de l'énergie pas comme nous, donc ils pouvaient se permettre de manger deux kilogrammes de pain et une livre de bouillie sans acquérir de couches de graisse.
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